NOUS SOMMES FAITS D’HISTOIRE

Nous sommes faits de récits, nous sommes faits de fictions. Les histoires s’accumulent, se mélangent et s’enchevêtrent. Il y a les histoires personnelles, les mythes familiaux, il y a l’Histoire, il y a tout ce qu’on invente et s’invente. Nous sommes faits de ça. Nous sommes faits d’histoires, nous sommes faits de mythes. Chacun a ses préférences ou ces choses qui l’ont marquées. Qu’allons-nous chercher dans les œuvres, quelles qu’elles soient ? Qu’allons-nous chercher dans une Médiathèque ? Lieu des possibles, lieu qui abrite des milliers d’histoires.

NOS DROITS HUMAINS

Au départ de ce projet, nous avions la conviction qu’il fallait donner la parole à la génération future afin qu’elle puisse faire valoir ses droits et qu’elle puisse mesurer la responsabilité individuelle et collective. qui les accompagne.

Pour réaliser ce projet, vingt-deux classes de quatorze établissements de l‘Essonne ont été accompagnées par une équipe de photographes professionnels, les équipes d’Amnesty International, le service des publics du Musée Français de la Photographie et les professeur.e.s. des classes concernées. Chaque article a fait l‘objet d‘une mise en images conçue et réalisée par les élèves et d‘un montage sonore de leurs réflexions sur le projet.

DANS LA PLACE

Nous avons voulu documenter l’instant présent et recueillir ce qui sera bientôt la mémoire d’un lieu, la place Jan Karski, ex-rond-point T/10. Nous avons photographié et interrogé, sur le vif la plupart du temps, parfois sur rendez-vous, ceux qui y passent, y vivent, y travaillent. Des personnes, des situations, des histoires différentes.

Nous proposons de prendre le temps de regarder et d’écouter celles et ceux qui acceptent de se prêter au jeu, d’être vus et exposés. Leurs mots sont simples et directs, les enregistrements sont bruts, les photos naturelles. Ils disent ce qui fait cette ville, ce quartier, cette place, à travers leur humanité et leur unicité.

REGARD(E)

Regard(e) est un projet conjointement initié par Brigitte Ouhayoun (Cheffe de pôle psychiatrie Dépendance Réhabilitation au GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences), Margot Morgiève (chercheuse en sciences sociales) et Arnaud Perrel (photographe) afin d’accompagner des personnes présentant des troubles psychiatriques sévères et des professionnels de santé pour leur permettre de réaliser une exposition photo sur leur vision du monde.

mediation

J’ai toujours pensé que j’avais un devoir de transmission. En tant qu’artiste, j’ai toujours tenu à enseigner ou à dialoguer autour de la discipline que je pratiquais. Lorsque j’étais comédien, j’ai fait de nombreuses interventions dans des collèges ou des lycées et j’ai enseigné le théâtre aussi bien à des enfants qu’à des adultes. Dorénavant, en tant que photographe, je continue cette démarche.

portrait

Lorsque j’étais comédien, je redoutais toujours le moment où je devais me faire photographier. Je comprends parfaitement le malaise que certaines personnes ressentent à cette idée. C’est pourquoi j’envisage toujours le portrait comme un moment de rencontre et d’échange. Ce moment de partage qui fera que nous repartirons tous deux plus riches de l’autre.

event

Pour avoir travaillé comme régisseur log ou prod, je connais bien les enjeux pour la société de production comme pour le client de ces soirées, teambuildings ou encore journées de rencontres professionnelles. Il est important de pouvoir rendre compte de tout le travail effectué afin que les participants soient mis dans les meilleures dispositions possibles.

show

Encore plus que de photographier des spectacles, ce que j’aime particulièrement, c’est collaborer avec les artistes afin de prendre les photos qui correspondent le mieux à leurs visions. Il faut que les photos soient le reflet de leur travail et qu’elles permettent d’interpeller tout de suite les futurs spectateurs.

mode

S’assurer que nous parlons le même language, Coller à l’univers d’un styliste, mettre en lumière ses créations tout en apportant sa touche personnel, s’impliquer intellectuellement et physiquement dans la réalisation des photos.

Je n’imagine pas la photo de mode autrement qu’un relation tripartite entre un styliste, un modèle et un photographe.

REPORT

Suivre des personnes pendant une longue durée, c’est encore une autre façon de procéder. Il faut savoir ce faire adopter et finir par ce faire oublier… les photos, les vidéos deviennent alors fidèles à qui ils sont.

album cover

Travailler sur la pochette d’un album ou sur une affiche est un exercice particulièrement excitant. Il faut s’imprégner de l’univers musical de l’artiste et essayer de le rendre en images, essayer d’apporter sa contribution personnelle sans dénaturer son propos.